Du 15 au 18 mai 2018, la Fondation Jean-Pierre Perreault a invité tout le milieu de la danse à participer aux journées de réflexion « Entre traces et écritures ».
Ces journées proposaient une série de tables rondes, de discussions, de performances et d’ateliers qui interrogent les notions de traces, notations, documentation, mémoires, corps/archives et apport des technologies numériques en danse contemporaine.
À l’origine de ces journées, plusieurs interrogations se bousculaient : Qu’entend-on par traces, documents, graphes, scripts en danse? Comment l’oralité persiste-t-elle dans la mémoire? Quel est le rôle des traces ou de l’écriture de la danse dans le processus de création? Pour transmettre, faut-il documenter? Si oui, comment? Que nous disent les notations des chorégraphes? Et celles des interprètes? Comment les technologies numériques documentent-elles les processus de création ou «conservent-elles» la danse? Peut-on inventer une écriture ou un système de mémorisation qui permette la circulation de la danse dans l’espace et le temps? Comment construire les répertoires de la danse et faire vivre notre héritage? Enfin, que nous disent les traces de la danse sur nos processus d’identification personnelle et collective?