Imaginé par Sophie Michaud, le projet s’inscrit dans une démarche de valorisation des savoir-faire peu connus et reconnus quoique inhérents à la création en danse.
Tracement : un espace de mise en lumière, de dés-anonymisation d’artistes spécialisées dans l’accompagnement de projets chorégraphiques.
Espace de convergence des visions et des expertises de plusieurs femmes, directrices des répétitions et conseillères artistiques, Tracement éclaire les savoirs constitutifs et distincts de leurs pratiques.
Les traces laissées par les praticiennes de l’accompagnement artistique dans les œuvres sont certes difficilement détectables. Peu évident de saisir la nature de leurs interventions, de déceler des actions qui se fondent dans l’écriture et l’exécution d’une partition souvent changeante, dite irréitérable – parce qu’archivée dans le corps des interprètes ? Or, l’invisibilité de traces ne signifient pas pour autant l’inexistence de ces traces. Les révéler, telle est l’intention. Dans le partage de documents visuels et textuels, Tracement affirme la présence des artistes qui assistent chorégraphes et interprètes, examine leur rapport sensible et autre à l’œuvre chorégraphique, et rappelle leur apport à l’évolution de la danse québécoise depuis plusieurs décennies.