Le 21 novembre 2017, la Fondation Jean-Pierre Perreault lance les boîtes chorégraphiques Bagne, de Jeff Hall et Pierre-Paul Savoie et Les Choses dernières, de Lucie Grégoire. L’ajout de deux nouvelles boîtes à la collection numérique de boîtes chorégraphiques participe pleinement à l’accessibilité et au rayonnement des patrimoines chorégraphiques québécois.
Les boîtes, conçues d’après une idée originale de Ginelle Chagnon, rassemblent tout ce qui a mené à la création d’une œuvre. Elles contiennent des éléments porteurs de sens qui permettent la recréation de l’œuvre et sa compréhension esthétique, sociale, historique. Les boîtes renferment différentes archives ainsi que de nouveaux documents créés expressément pour les boîtes ; on y trouve notamment : biographie des chorégraphes, calendrier de production, notations et schémas chorégraphiques, scénographie, éclairages, costumes et maquillage, revue de presse ainsi que de nombreux documents sonores et visuels : captations de répétitions et de spectacles, entretiens avec les chorégraphes, etc. EC2 rend d’ailleurs accessibles de larges extraits des boîtes, contribuant à la valorisation et à la compréhension d’œuvres marquantes de la danse
Bagne
Bagne, créée en 1993, est la pièce centrale d’un cycle de collaboration d’une douzaine d’années entre les chorégraphes et interprètes Jeff Hall et Pierre-Paul Savoie.
« La pièce est une ode poétique aux obstacles tant intérieurs qu’extérieurs érigés par les êtres humains, elle est un cri physique, charnel et sensoriel commandé par le désir de comprendre le conditionnement à la peur. » Jeff Hall
« La création de cette boîte chorégraphique a été à la fois un devoir de mémoire et un exercice de transmission. » Pierre-Paul Savoie
Les Choses dernières
Créé en 1994 et librement inspiré du roman de Paul Auster, ce solo, point culminant d’une quête inlassable autour de la question de l’identité, a longtemps habité Lucie Grégoire. Elle le transmet en 2016 à Isabelle Poirier, une autre interprète d’une grande intensité, à l’occasion du trentième anniversaire de la compagnie Lucie Grégoire Danse.
« La transmission d’une pièce chorégraphique comme Les Choses dernières ne se résume pas à l’exécution d’un langage formalisé, il s’agit plutôt d’une contribution au renouvellement sans fin des possibilités de la danse. » Lucie Grégoire