Espace Perreault Transmissions chorégraphiques a 18 ans. Il est temps pour moi de passer le flambeau. Depuis mai 2006 que se dessinent, projet par projet, initiative par initiative, sa nouvelle mission, sa nouvelle identité. En cours de route, seule certitude acquise: la danse n’est pas éphémère; ses mémoires, ses résonances, ses manifestations sont complexes et multiples.
Ceci, je ne le savais pas il y a 18 ans. Je l’ai appris, à force de travail mais surtout au fil des rencontres avec toutes celles et tous ceux qui ont mis la main à la pâte d’un questionnement et d’une recherche partagées, membres de C.A., directions, coordination, équipes de travail, membres de comités. J’aurais voulu toustes vous nommer; sachez que vous êtes, chacun chacune, dans mes pensées.
Présider, c’est écouter et faciliter ce qui émerge de la rencontre des savoirs, des perceptions, des idées. La Fondation Jean-Pierre Perreault devenue Espace Perreault sera à jamais une partie de ma vie pour laquelle je suis rempli de reconnaissance, par laquelle je me suis aussi formé. Parce que c’est en travaillant qu’on apprend, c’est en cherchant à comprendre qu’on apprécie, qu’on aime.
Mon amour pour Jean-Pierre et pour son œuvre resteront toujours… tout comme cette place mystérieuse mais ô tant palpable que la danse a en nous toustes.
Je te salue Ginelle Chagnon, amie et acolyte avec qui cette aventure a commencé et sans qui elle n’aurait pu se rendre là où nous sommes.
Je te salue aussi, et te dis un énorme merci Lise Gagnon, à toi et ton équipe, d’avoir mené cette même aventure depuis maintenant plus d’une décennie. C’est beaucoup grâce à toi qu’Espace Perreault arrive à ses 18 ans, en pleine maturité, tout à fait outillé pour la vie devant, dans un monde en perpétuel changement.
Cette aventure se termine pour moi un peu comme elle a commencé : bien entouré. Les conseils d’administration de cet organisme ont toujours été des exemples de générosité et de réel engagement, de sens des responsabilités pleinement assumé. Le premier conseil en a assuré l’envol, celui en place permet maintenant le mien. À vous aussi un énorme merci.
Je laisse la place parce qu’il faut parfois simplement faire de la place dans sa propre vie et voir ce qu’elle nous réserve. À suivre… comme toujours. Au revoir.
Marc Boivin