Biographies

Autrices

Zab Maboungou

Photo : Kevin Calixte

Photo : Kevin Calixte

Chorégraphe, interprète, philosophe et écrivaine d’origine franco-congolaise, Zab Maboungou est la directrice artistique de Zab Maboungou/Compagnie Danse Nyata Nyata, une compagnie de danse contemporaine qu’elle a fondée en 1987 à Montréal, et qui embrasse aussi bien la création que la recherche et la formation. À travers plus d’une vingtaine de solos et de pièces de groupe, Zab Maboungou propose un art vivant qui, par-delà les histoires et les communautés, met en scène les êtres et leur temps.

Née à Paris d’une mère française et d’un père congolais, Zab Maboungou a grandi dans un Congo-Brazzaville postindépendantiste, où elle s’est initiée aux rythmes et aux danses d’Afrique centrale. Elle étudie par la suite les danses, les rythmes et les musiques du Mali, de la Côte d’Ivoire, de la Sénégambie, de la Guinée, du Nigeria et du Zimbabwe. Elle se joint en tant qu’interprète à diverses formations et ballets congolais traditionnels et « tradi-modernes » en Europe et en Amérique (Fua Dia Kongo à San Francisco, Malaki Ma Kongo à New York et Ballet Lokolé à Paris) tout en poursuivant ses recherches auprès de grands maîtres du tambour (Babatunde Olatundji – Nigeria) et de la danse (Lucky Zébila – Congo). Contemporaine, sa démarche de création aborde le mouvement dans sa capacité à exprimer « notre situation au monde ».

Autrice du livre Heya… Danse ! Poétique, historique et didactique de la danse africaine, formatrice et mentore, elle met en place le Centre Création Danse Nyata Nyata, qui accueille aujourd’hui la troisième génération d’une relève artistique que l’on attendait depuis longtemps, éduquée, sensible aux enjeux du monde contemporain et représentative d’une culture de la diversité. Son programme d’entraînement et de formation artistique et professionnel en danse (PEFAPDA) replace aux plans historique et didactique les contributions majeures des populations afrodescendantes, ainsi que celles de la diaspora africaine. Sa technique du mouvement, appelée lokéto, inédite, constitue un modèle du genre, dont s’inspirent diverses disciplines. En s’appuyant sur les bases rythmiques des danses et des musiques d’Afrique, elle permet d’identifier les trajectoires du souffle et les principes du mouvement pour développer la présence dans l’espace, la flexibilité, l’endurance physique et rythmique de l’interprète.

Zab Maboungou est considérée comme une pionnière de la danse au Canada. Un hommage lui est rendu en 1993, puis en 2011 à Toronto par Dance Immersion, dans le cadre de la Conférence annuelle de l’International Association of Blacks in Dance. Elle obtient le prix Danseur(euse)/Troupe de danse de l’année 2020 au Gala Dynastie, et est également célébrée dans le cadre de la « Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine » des Nations Unies pour sa contribution exceptionnelle en Amérique du Nord. Zab Maboungou/Compagnie Danse Nyata Nyata est lauréate du 30e Grand Prix du Conseil des arts de Montréal pour la représentation de Mozongi en février 2014. Compagne des arts et des lettres du Québec en 2019, Zab Maboungou reçoit le Prix de la réalisation artistique du Gouverneur général en 2021.

Katya Montaignac

Photo : Julie Artacho

Artiste en danse et dramaturge établie à Tiohtiá:ke/ Mooniyang/Montréal, Katya Montaignac crée des « objets dansants non identifiés ». Qu’il s’agisse de spectacles participatifs, de séminaires in(ter) disciplinaires ou de banquets performatifs, son travail suscite des collaborations inattendues à travers la mise en jeu d’une diversité de corps et de voix : Raymond, un solo pour n interprètes ; Spoon, créé avec Nicolas Cantin et mettant en scène deux enfants (FTA 2017) ; Nous (ne) sommes (pas) tous des danseurs, imaginé avec Sophie Corriveau et coproduit par Danse-Cité ; Sacrer, cocréé en 2022 à l’Agora de la danse avec sept danseur·euses issu·es de différentes pratiques de street dance.

Riche de nombreuses expériences collectives, notamment avec O.D.N.I et La Pieuvre, sa démarche s’inscrit dans une pratique de l’invitation et du dialogue. Elle s’intéresse particulièrement aux corps micropolitiques et aux pratiques radicalement collectives. Membre de La 2e Porte à Gauche de 2006 à 2018, elle signe la direction artistique de plusieurs créations, mariant des chorégraphes à des metteur·euses en scène, à des danseur·euses sénior·es ou encore à des artistes visuel·les.

Avant de traverser l’Atlantique, Katya a été réviseure pour le Dictionnaire de la danse aux éditions Larousse puis chargée d’information pour les artistes et les oeuvres pour la médiathèque du Centre national de la danse (France) où elle a collaboré à la constitution du fonds documentaire « Artistes et oeuvres » et de sa base de données. Elle a également été rédactrice pour le portail de la bibliothèque Vincent-Warren. Membre du Conseil d’administration de la Fondation Jean-Pierre Perreault de 2015 à 2021, elle a contribué à l’ouvrage Ouvrir la boîte, paru en 2020, avec un texte intitulé : « Polyphonie auctoriale de l’oeuvre chorégraphique (et de sa boîte) ».

Docteure en études et pratiques des arts, elle enseigne et écrit sur la danse : Chez Joséphine Baker ; Danse-Cité : Traces contemporaines ; Tribunes sur la danse ; Curieux manuel de dramaturgie pour le théâtre, la danse et autres matières à changement. À la suite de sa collaboration en tant que dramaturge avec Karine Ledoyen pour le spectacle De la glorieuse fragilité, elle publie en 2019 un abécédaire éponyme issu de 26 témoignages de danseur·euses ayant quitté la scène. Elle collabore à de nombreuses revues et anime des conversations au sein du milieu professionnel. En tant que dramaturge, elle collabore avec Frédérick Gravel, Marie Béland, Milan Gervais, les soeurs Schmutt, Benoît Lachambre, Corpuscule Danse et Shérane Figaro.

 

 

Danseur·euses

Reena Almoneda Chang

Photo : Marites Carino

En 1996, Reena Almoneda Chang devient danseuse pour la Compagnie Danse Nyata Nyata, sous la direction de Zab Maboungou. Elle fait partie de la distribution de Mozongi lors de sa création en 1997. De 1996 à 2004, elle est chorégraphe et interprète pour plusieurs groupes de musique africaine, tournant dans des festivals comme les FrancoFolies et Nuits d’Afrique. Inspirée par ses études en danse africaine, contemporaine, taï-chi, yoga et flamenco, Reena crée une fusion de styles de danse. Elle détient un baccalauréat en sciences politiques, une maîtrise en danse, et a suivi une formation en thérapie par le mouvement. Son travail intègre aussi la psychothérapie corporelle et le massage traditionnel chinois.

Marie-Denise Bettez

Photo : Damian Siqueiros

Formée à l’École de danse de Québec, Marie-Denise Bettez est danseuse, créatrice et directrice de studio. Des formations subséquentes chez Nyata Nyata et des incursions dans le monde du waacking, du popping et du krump lui permettent de nourrir ses influences afrocontemporaines. Marie-Denise s’entraîne avec Nyata Nyata depuis 2014 et danse dans Mozongi depuis 2019. Elle oeuvre avec les chorégraphes Soraïda Caron, Elizabeth Suich et Marika D. Lafond et crée ses propres projets en duo avec cette dernière dans lesquels elle collabore avec des chorégraphes tels que Sébastien Provencher et Emmanuel Jouthe. Elle cofonde un programme de concentration danse à St-Hyacinthe et fonde la compagnie Propulse danse.

Kristina « Kriss B » Brown

Photo : Kristina « Kriss B »
Brown

Kristina « Kriss B » Brown est une danseuse émergente de Tiohtià:ke/Montréal, passionnée de musique et de danse depuis son enfance. Les pressions académiques, l’ont contrainte à mettre de côté ses aspirations artistiques pendant une décennie marquée par la dépression. En 2021 elle met en pause ses études en biologie pour se former intensément aux danses de rue et aux danses traditionnelles congolaises et haïtiennes auprès de pionnier·ères montréalais·es. En 2022, elle élargit sa perspective artistique en intégrant la formation du PEFAPDA. En 2023, elle participe à des productions de la compagnie Nyata Nyata à Londres et à Yellowknife.

Luis Cabanzo

Photo : Pamela Rodriguez

Originaire de Bogota (Colombie), Luis Cabanzo commence à danser à sept ans dans la compagnie de danse folklorique colombienne Orkeseos. Il y débute sa formation de danseur à travers différents styles de danse tels le folklore colombien, la salsa, le ballet et la danse contemporaine. Par la suite, il rejoint la compagnie Colombia Amiga, qui l’initie à la danse folklorique mexicaine et participe à divers festivals internationaux. Résidant désormais à Montréal, Luis a poursuivi ses études à l’École de danse contemporaine de Montréal et dansé pour Nyata Nyata. Fondateur de l’Espace Yambae, il y enseigne notamment la salsa colombienne, la bachata et la danse afro-colombienne.

Daniel Felipe Diaz

Photo : Festival Quartiers
Danses

Né à Bogota (Colombie), Daniel Diaz oeuvre en danse à Montréal en tant qu’interprète, pédagogue et producteur. Il commence sa carrière avec le Ballet Raices de Colombia et le Ballet Mexicain de Montréal, puis se forme dans différentes institutions, telles que Zeugma, compagnie de folklore québécois urbain, la compagnie de danse Nyata Nyata, et le Dunham Technique Certification Institute. Impliqué dans des projets indépendants comme Toto le rêve d’un pays et INterLOck, il dirige également les oeuvres de la compagnie Tondoa Kupkua (2022) et Tatacurecu (2024). Diplômé en enseignement de l’Université McGill, il poursuit la formation du Réseau de l’enseignement de la danse (RED) notamment à travers les dimensions traditionnelle, spirituelle et identitaire.

Mona El Husseini

Photo : François Schmidt

Mona El Husseini, d’origine égyptienne-syrienne et basée à Montréal, a complété sa formation en danse au Cairo Contemporary Dance Center (Égypte) et a étudié le commerce international et la danse contemporaine à l’Université Concordia. Elle enseigne la barre, le pilates et la danse contemporaine à Montréal. En tant que créatrice, Mona explore les questions d’identité et d’héritage à travers la danse, les arts martiaux, la peinture et l’écriture. Elle s’intéresse à la transmission des histoires par le corps et trouve la danse dans la rencontre entre l’intime et le collectif, le traditionnel et le contemporain, l’intérieur et l’extérieur.

Sarah Elola

Photo : Stacyann Lee

Sarah Elola est artiste en danse et chorégraphe soliste, spécialisée en danse africaine contemporaine. Passionnée par les cultures noires en général, elle oeuvre à leur transmission et à leur sauvegarde en concevant et réalisant des programmes et ateliers à géométrie variable, pour jeunes et adultes, liés à l’art de vivre afro-descendant (camp d’été Au pied du baobab, série d’ateliers Le corps musical en danse noire). Après trois oeuvres solo, dont un film d’art, abordant les thèmes de la résistance, de la résilience et de la transcendance, elle se lance dans la création destiné au jeune public, avec cette étincelle créative qui s’embrase toujours depuis à ses racines africaines.

Aïchatou Erna Labarang, alias Ïntuitv

Photo : Eloize Caza

Originaire du Cameroun, Aïchatou Erna Labarang, alias Ïntuïtv, a grandi dans une culture riche en danse et en musique, à travers divers rythmes africains, caribéens, et contemporains, allant du traditionnel à l’afro-beat, et du jazz au hip-hop. En 2009, elle entre sur la scène hiphop grâce à Dominique « Pirata » Antoine. Guidée par des artistes comme Jean-Benoit Labrecque, Andy Michel Shadari, Alexandra « Spicey » Landé, son parcours se nourrit de rencontres et d’apprentissages dans les milieux underground et professionnels, où elle côtoie des artistes québécois·es et étranger·ères, dont Marie-Mai, Loud, Eli Rose, Tory Lanez, Kranium, Shay Lia, Dead Obies, Rihanna ft Drake (Work) et Brooke Hogan. Avec Nyata Nyata, Aïchatou fusionne rythmes ancestraux et styles modernes dans une danse intuitive.

Karla Étienne

Photo : Mathieu Gaudreault

Artiste en danse d’origine haïtienne vivant à Tiohtià:ke/ Montréal, Karla Étienne est directrice générale de l’Assemblée canadienne de la danse et codirectrice artistique du festival Furies. Elle s’est initiée à la danse d’Afrique de l’Ouest avec Oumar N’Diaye, puis à la technique de Zab Maboungou. Elle a complété la formation du PEFAPDA en 2003, puis a travaillé au sein de Nyata Nyata en tant que danseuse, enseignante et directrice adjointe jusqu’en 2021. Elle a fait partie de la distribution de Mozongi lors de sa reprise en 2001 à la Place des Arts. Elle a également collaboré avec George Stamos, Katya Montaignac, Sophie Corriveau, Kimberley de Jong et Priscilla Guy. Diplômée en environnement et en gestion des organismes culturels, Karla poursuit sa contribution comme interprète, mentore, conseillère en gestion ou en mouvement auprès d’artistes et d’organisations artistiques. Karla reçoit en 2021 le prix Stellaire de Nyata Nyata pour son engagement envers la grande communauté de la danse.

Marie-Claude Gervais

Photo : Yves Décoste

Diplômée en éducation physique et spécialisée en danse à l’Université de Sherbrooke, Marie-Claude Gervais a dansé professionnellement au Canada, en France, au Japon et aux États-Unis (à New-York et au Jacob’s Pillow Dance Festival). Elle a été l’une des interprètes de Mozongi en 2001 pour la reprise de l’oeuvre à la Cinquième Salle de la Place des Arts. Elle est également enseignante de yoga Iyengar et a complété une formation en massothérapie. En tant que spécialiste de yoga et de massothérapie, Marie-Claude a collaboré avec le Cirque du Soleil pour plusieurs productions à travers le monde. Elle travaille en massothérapie depuis trente ans en clinique, dans l’hôtellerie et sur les plateaux de tournage en cinéma.

Maryse Jeanneau

Photo : Nyata Nyata

Collaboratrice chevronnée des premières heures de Zab Maboungou/Compagnie Danse Nyata Nyata, Maryse Jeanneau en représente la mémoire vive et continue à ce jour d’en accompagner les entreprises et les succès. Complice fidèle, elle a oeuvré à titre d’interprète, d’enseignante et de répétitrice. Elle a contribué à la création de Mozongi en tant que répétitrice.

Randolph-Dalton Hyman

Randolph-Dalton Hyman est né à Kingston, en Jamaïque. Il a obtenu un baccalauréat en théâtre pour le développement scolaire à l’Université Concordia et une maîtrise en philosophie de l’éducation à l’Université McGill, avec une spécialisation en enseignement de la danse interculturelle et en changement social. Il est actuellement candidat au doctorat en éducation artistique à l’Université Simon Fraser. Ses recherches portent sur le développement international, la philosophie morale, l’éthique et l’esthétique et la danse jamaïcaine.

Aly Keita

Photo : Joostenfoto

Photo : Joostenfoto

Aly Keita a débuté sa carrière à Conakry (Guinée), où il a obtenu un diplôme en arts du cirque au Centre d’art acrobatique Keita Fodeba (2007-2015), se perfectionnant également en musique traditionnelle et en ballet. En 2016, il participe au projet filmé entre la Guinée et le Nunavut : Cirque sans frontières entre de jeunes acrobates inuits et guinéens. Collaborant au Québec avec les Productions Kalabanté, le Cirque Éloize et Cavalia (Odysséo), il rejoint ensuite la compagnie Nyata Nyata, complétant le PEFAPDA et dansant dans Mozongi. Il crée et collabore à des projets interdisciplinaires. Aly s’engage aussi en médiation culturelle avec divers festivals et organismes communautaires, d’immigration et de santé.

Marion Landers

Photo : Ian Redd

Marion Landers est actrice, chorégraphe, enseignante et dramaturge canadienne d’origine sud-africaine et irlandaise de Vancouver. Elle a dansé pour Zab Maboungou/Compagnie Danse Nyata Nyata, Laura Monteiro/The Afro-Bahia Dance Company et Thelma Gibson/Afro-Jazz Drum & Dance Ensemble et a reçu le prix de la meilleure chorégraphie pour Once on this Island en 2018. Elle a collaboré à de nombreuses productions au théâtre, au cinéma et à la télévision, parallèlement à son travail de création, notamment I Live Still et For Coloured Girls Out of the Womb. Enseignante à la School for the Contemporary Arts de l’Université Simon Fraser depuis dix ans, Marion est titulaire d’un baccalauréat en danse, d’une maîtrise en théâtre de l’Université de Colombie-Britannique.

Mafa Makhubalo

Photo : David Hou

Mafa Makhubalo s’est formé avec Tony Campbell au ZAPAC (Zamdela Performing Arts Centre) en Afrique du Sud. À Toronto, il suit une formation de deux ans avec le Ballet Creole et se produit avec la compagnie. Mafa collabore avec des chorégraphes comme Milton Mayor, Danny Grossman, Debbie Wilson et Gabby Kamino. Il est invité au Choreographers Lab 2008 de l’école Jacob’s Pillow et aux programmes de l’American Dance Festival. Danseur indépendant, chorégraphe, enseignant, membre du collectif COBA (Collective Of Black Artists), du Ballet Creole, OMO Dance Company et de Nyata Nyata, il est également fondateur et directeur artistique de Mafa Dance Village.

Claudine Malard

Photo : Claudine Malard

Originaire de l’île de la Réunion et formée en danses africaines traditionnelles de l’Afrique de l’Ouest et en danse afro-contemporaine à Paris et à Montréal, Claudine Malard oeuvre dans le domaine de la danse au Canada depuis près de trois décennies. Elle a acquis une expertise variée en suivant différentes formations (à l’UQAM, au YMCA où elle a enseigné pendant plus de vingt ans et au Studio Essentrics). Parallèlement à l’enseignement, autant en milieu récréatif qu’en formation professionnelle, Claudine a collaboré pour la scène avec des artistes et groupes tels que Laobé, Robin Gorn, Takadja, feu Eval Manigat & Tchaka et Nyata Nyata. À noter également son travail chorégraphique avec l’artiste en arts visuels Christophe Lemière.

Aboubacar Mané

Photo : Clara Poelman

Originaire de la Côte d’Ivoire, Aboubacar Mané danse dès 1989 avec la compagnie N’ Zraman à Abidjan. En 1993, il participe aux spectacles du chorégraphe Kouadio, puis rejoint en 1996 le Ballet national de la Côte d’Ivoire. À son arrivée au Canada en 1999, Aboubacar se produit dans divers évènements du Cirque du Soleil. Danseur et musicien du groupe de danse africaine Tribaa de Oumar N’ Diaye depuis 2005, il collabore également avec les chorégraphe Serge Takri, Ghislaine Doté et Zab Maboungou. En tant que créateur, Aboubacar a présenté ses pièces à Tangente et au MAI. Il enseigne la danse depuis 2000.

Gamaliel Martinez Fonseca

Photo : Johny Meudini

D’origine mexicaine, Gamaliel (Gama) Martinez Fonseca a étudié la danse thérapie et la chorégraphie au Centro Universitario de la Danza. Depuis son arrivée à Montréal, il a travaillé pour différentes compagnies, dont Destins Croisés, le Cirque Éloize, le Cirque du Soleil, l’Opéra de Montréal, Les Sortilèges, RUBBERBAND et la troupe de danse Tribaa dirigée par Oumar N’Diaye. Il a rejoint Nyata Nyata en 2010 pour Montréal by Night à la SAT, puis pour la reprise de Mozongi au Canada, au Congo et en Côte d’Ivoire.

Jeanne Maugenest

Photo : Dominique Chamberland

Après un parcours universitaire en arts plastiques, Jeanne Maugenest quitte son île natale de Saint-Martin pour intégrer le baccalauréat en danse de l’UQAM. Elle se perfectionne en danse contemporaine et s’implique dans plusieurs projets comme interprète et chorégraphe, enseignant en France, en Haïti, à Montréal et à Saint- Martin. Son amour pour le tambour et les danses caribéennes la mène vers la compagnie Nyata Nyata et Zab Maboungou. Elle y poursuit sa pratique au sein du PEFAPDA jusqu’en 2021 et devient interprète dans Hâltérité et Mozongi, ainsi qu’enseignante du RYPADA débutant. En 2021, elle cofonde le collectif Ondées et intègre Le Rorqual en tant qu’interprète en 2024.

Jennifer Morse

Photo : David Hou

Photo : David Hou

Jennifer Morse, née à Toronto, commence sa formation professionnelle avec le Canadian Contemporary Dance Theatre à huit ans. Elle collabore alors avec des chorégraphes comme Sidra Bell, William Yong, Roberto Campanella, Carol Anderson, Sylvie Bouchard, Louis Laberge-Côté, Daniel Bélanger et Colin Connor. Jennifer étudie à l’école Alvin Ailey et à l’école Merce Cunningham à New York. Outre ses prestations en danse contemporaine, elle participe aux spectacles hawaïens et tahitiens de Polynesian Dream à Toronto et en région. En 2011, elle devient codirectrice de Tsingory Dance and Music of Madagascar et continue à danser et enseigner en Ontario et au Québec.

 

Jeimy Oviedo

Photo : Elvira Ermolina

Jeimy Oviedo, artiste multidimensionnelle costaricaine, allie danse contemporaine et pratiques corporelles thérapeutiques. Formée à l’École supérieure de ballet du Québec et à LADMMI, (aujourd’hui l’École de danse contemporaine de Montréal), elle obtient un baccalauréat en danse de l’UQAM en 2014. Elle collabore avec Nyata Nyata, Hanna Abdel Nour, Mandoline Hydride, Danza Descalza, Tondoa, ainsi qu’avec Ariane Dessaulles, Sarah Elola et Laurence Dufour. Son art mêle danse contemporaine, théâtre performatif et danses folkloriques colombiennes et africaines. Massothérapeute depuis 2015, elle poursuit des études en aromathérapie et en naturopathie, enrichissant sa vision holistique du corps humain, entre mouvement et bien-être.

Gabriella Parson

Photo : Kevin Ormsby

Gabriella Parson a étudié à l’Etobicoke School of the Arts, à Toronto, et sous la direction de Patrick Parson au Ballet Creole. Elle a participé à des événements tels que Caribana et Kick up Your Heels. Avec le Ballet Creole, elle se produit depuis 2003 à travers le Canada et les Caraïbes. En 2012, elle a dansé à Los Angeles, en Californie, en tant qu’étudiante/apprentie, avec le Lula Washington Dance Theatre. En 2013, elle danse Mozongi avec Nyata Nyata. En plus d’être membre fondatrice du Kids Creole Ensemble et membre de KasheDance, une compagnie de danse contemporaine basée à Toronto, Gabriella est également massothérapeute agréée.

Raphaëlle Perreault

Photo : Frédérique Ménard-Aubin

Diplômée en danse contemporaine de l’UQAM, Raphaëlle Perreault s’est illustrée comme chorégraphe (Rôleplay, 2013), interprète avec les compagnies Danse Carpe Diem et Nyata Nyata, et agente de développement avec Accès Culture. Le projet Écoute pour voir créé par Emmanuel Jouthe a éveillé en elle une passion pour les aîné·es en perte d’autonomie quand la danse s’est invitée en résidences privées pour aîné·es. Propulsée par un retour aux études en gestion d’innovation sociale à HEC, elle investit le milieu communautaire et cofonde en 2022 Les Passages, une coopérative de solidarité qui vise à créer des ponts entre les centres d’hébergement longue durée et la communauté, dans le but de transformer les CHSLD en véritables maisons à vivre.

Mithra Myth Rabel

Photo : Renata Carmo

Mithra Rabel, interprète, chorégraphe et enseignante, illumine la scène de street dance depuis de nombreuses années. Reconnue comme une référence de la house dance, elle partage avec générosité sa passion de la danse par l’enseignement et la performance. Artiste polyvalente, Myth incarne l’harmonie parfaite entre la créativité et l’éducation, captivant son public avec des performances envoûtantes, laissant ainsi une empreinte indélébile dans le monde de la danse.

Ami Shulman

Photo : Dorotea Tuch

Originaire d’Afrique du Sud, Ami Shulman a porté de nombreux chapeaux dans le monde de la danse : interprète, directrice artistique, chorégraphe, conseillère en mouvement, enseignante et praticienne Feldenkrais. Elle s’est notamment produite avec José Navas et avec la Compagnie Marie Chouinard. Elle a contribué à des créations avec le GöteborgsOperans Danskompani, le Ballet BC, le Ballet national du Canada et le Cirque du Soleil. Ami Shulman est une professeure de danse contemporaine très recherchée et a enseigné entre autres à Juilliard, à l’école Alvin Ailey, à la Rotterdam Dance Academy, à l’Université Brown, à l’Université de Californie à San Diego (UCSD), l’Université Concordia, l’école Jacob’s Pillow et à l’École nationale de théâtre du Canada.

George Stamos

Photo : Susan Moss

Originaire de Nouvelle-Écosse, George Stamos oeuvre en danse contemporaine en tant que danseur·euse, chorégraphe et enseignant·e. Diplômé·e de l’Amsterdam University of the Arts, iel complète des études en communication à l’Université Concordia. Après avoir performé en solo à New York de 1993 à 1999, George a travaillé avec de nombreux chorégraphes au Québec et à l’étranger. Artiste en résidence au Baryshnikov Arts Center à New York (2009 et 2017) et à l’Agora de la danse à Montréal (de 2012 à 2015), iel a reçu le prix Northrop McKnight Fellowship for International Choreographers Award en 2014. De 2022 à 2024, iel enseigne au Dance Arts Institute (anciennement The School of Toronto Dance Theater).

 

 

Tambourinaires

Adama Daou

Photo : Photographe inconnu·e

Photo : Photographe inconnu·e

Musicien malien, Adama Daou, a commencé la percussion africaine (djembé, dumdum, calebasse et balafon) dès l’enfance alors qu’il participait à des cérémonies traditionnelles. En 2000, Adama s’installe à Paris et se produit en France et en Europe avec la compagnie de danse Norma Claire et plusieurs groupes tels que Lo’jo. Il organise et anime également des cours et des stages de percussions et danses africaines en France, en Guyane et au Mali. Fin 2011, il s’installe à Montréal, participe à plusieurs festivals musicaux au Canada et travaille avec Nyata Nyata.

Dominic Donkor

Photo : Cindy-Diane Rheault

Photo : Cindy-Diane Rheault

Danseur et percussionniste au Ballet national du Ghana, Dominic Donkor est arrivé à Montréal après avoir effectué des tournées internationales en tant que danseur et percussionniste. Grand connaisseur des danses et rythmes ghanéens, Dominic Donkor s’est joint à la Compagnie Danse Nyata Nyata en 1997. Il en est l’un des musiciens attitrés : à la fois professeur de musique, musicien et directeur musical. Il accompagne les cours de danse et enseigne la classe Tambours, voix et percussions. Il est aussi cofondateur des groupes Kétéke (musique et danse traditionnelles du Ghana) et Wazobia (musique africo-moderne).

Bruno Martinez

Photo : Dana Poe

Photo : Dana Poe

Musicien mexicain spécialisé dans la musique de l’Afrique de l’Ouest, Bruno Martinez commence ses études musicales à l’École supérieure de musique de Mexico et détient un diplôme du Trinity College de Londres en théorie musicale. Il s’installe ensuite à Montréal, où sa passion pour les échanges culturels le mène à rencontrer de nombreux·ses musicien·nes africain·es et canadien·nes. Participant à divers festivals comme Nuits d’Afrique, il remporte en 2010 la première place du concours des Syli d’Or avec l’ensemble Bolokan. Bruno rejoint Zab Maboungou/ Compagnie Danse Nyata Nyata en 2015.

Paul Miller

Photo : Thiery Arnold

Photo : Thiery Arnold

Paul Miller a été directeur général de la compagnie Nyata Nyata de 1986 à 2001. En tant que tambourinaire, il a collaboré avec Dominic Donkor aux premières créations de Zab Maboungou : Reverdanse (1991), Incantation (1995) et Mozongi (1997).

Elli Miller-Maboungou

Photo : Peter Graham

Photo : Peter Graham

Elli Miller-Maboungou a appris le tambour avant de marcher, chez Zab Maboungou/Compagnie Danse Nyata Nyata, où il a grandi. Il a affiné son style et sa frappe avec de grands maîtres tambourinaires. Il accompagne des cours de danse africaine, participe à de nombreux spectacles et anime des ateliers de percussion à travers le Canada. Diplômé de l’UQAM en musique, il enseigne au Collège Villa Maria. Elli a fondé Jazzamboka, un groupe afro-jazz récompensé du prix Stingray au Festival international de jazz de Montréal (2017). Son engagement envers la tradition vivante du tambour, le ngoma et les autres tambours congolais, est renouvelé et approfondi grâce à ses séjours annuels sur le continent africain.

 

Boîte chorégraphique Mozongi

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