Ouvrir la boîte
Avec Ouvrir la boîte. Regards sur les boîtes chorégraphiques et la documentation en danse, Lise Gagnon a invité près de 20 intervenant·e·s du milieu – interprètes, chorégraphes, chercheur et chercheuses –, à poser un métaregard sur les boîtes chorégraphiques : les ouvrir, les interroger, les déplier, pour les voir autrement, et les amener ailleurs.
Après un bref exposé sur l’origine des boîtes telles qu’imaginées par Ginelle Chagnon et sur l’aventure qu’a représenté leur collection numérique, sont réunies dans un échange animé plusieurs collaboratrices des boîtes qui s’interrogent l’une l’autre: Comment et pourquoi avoir fait les boîtes? Qui doit documenter les œuvres? Où trouver le désir et le plaisir de la documentation? Et comment imaginer une boîte ouverte?
À la suite de cette conversation enlevée, Ouvrir la boîte propose de nouvelles réflexions sur la documentation en danse : dévoiler ce que les boîtes chorégraphiques cachent, interroger l’usage de la vidéo comme outil de documentation, imaginer autrement la documentation d’une œuvre, évoquer le rôle des boîtes chorégraphiques dans une école de danse, les installer dans un musée et imaginer leurs déclinaisons possibles et, enfin, rêver d’une boîte chorégraphique comme outil de création.
Participent à cet ouvrage unique : Clarisse Bardiot, Lucie Boissinot, Ginelle Chagnon, Danièle Desnoyers, Geneviève Ethier, Lise Gagnon, Lucie Grégoire, Kim Henry, Anne-Laure Jean, Brigitte Kherhervé, Catherine Lavoie-Marcus, Nasim Lootij, Alexandre Michaan, Sophie Michaud, Katya Montaignac, Josée Plamondon, Isabelle Poirier, Romy Snauwaert et Marie Tissot. Ouf! Mille mercis à vous!
La danse de Hanako – Hanako’s Dance
Le fanzine vous invite à suivre les traces d’une danse-fantôme. Offerte à quelques paires d’yeux seulement, cette danse, performée par Hanako Hoshimi-Caines n’a pas été filmée ni photographiée. Pourtant, sa matière sensible a été encapsulée méthodiquement dans un livret-chorale.
Printemps 2019 : la tâche, aussi impossible que vivifiante, d’archiver une danse en direct avec papier et crayons, a été livrée par la chercheuse Catherine Lavoie-Marcus aux autrices et auteurs Nicholas Dawson, Lise Gagnon, River Halen Guri, Patrick Poulin, Nora Rosenthal, aux artistes visuel·le·s Clément de Gaulejac, Véronique Lévesque-Pelletier, Christian de Massy, Youloune et à la notatrice Nasim Lootij. Ces artistes se sont lancé·e·s à la course derrière Hanako, ont croqué sa danse ou l’ont décrite par esquisses, à main levée, comme pour rattraper un train déjà en marche.
Le fanzine rassemble une variété de graphies pétries de cette urgence enjouée. Il porte également la preuve que la danse est indétachable de ce que la danse nous fait. Ici, on la retrouve agissant sur les corps, les plumes, l’espace, les souvenirs, la vie intérieure. La danse bouge et fait bouger. Sitôt partagée, elle éclate en mille morceaux, mille impressions subjectives. Avec ces traces en main, nous vous invitons à la deviner, à la faire réapparaître. C’est sous vos yeux que la danse de Hanako achèvera ainsi son non-achèvement.