Guidées par Catherine Joncas, cofondatrice d’Ondinnok, Claudia Chan Tak, Lucy Fandel, Charo Foo Tai Wei, Kyana Lyne, Heather Mah, Victoria May, Marine Morales-Casaroli et Marie Mougeolle ont plongé en mai dernier dans les mémoires ancestrales de leur corps dansant, inspirées par la démarche créée par Ondinnok avec les artistes autochtones.
Lors de cette exploration, Catherine agit comme notre ainée, notre guide. D’emblée, elle pose quatre pierres pour marquer le déroulement du projet : le respect, la vérité – à soi, aux autres –, le non-jugement, et la reconnaissance de la peur et son dépassement.
De ces ateliers qui n’auront été captés ni par la vidéo ni par la photographie, on retiendra la lenteur, l’introspection, tout comme l’attention profonde, la fragilité et l’ouverture; restent aussi les traces dans les corps des participantes, des écrits et des dessins dans leur cahier de bord, et des esquisses de Youloune venue assister à deux reprises à l’exploration.
Comme suites au projet : tout d’abord, dans un désir de partage de l’expérience et de transmission des enseignements reçus, une publication à réaliser cet automne incluant des extraits des cahiers de bord des participantes et les dessins de Youloune. Et une volonté chez toutes de poursuivre des rencontres, même si la forme et le contenu de celles-ci restent à imaginer et à concrétiser. À suivre.